Oeuvres

Victoire à deux concours !

Prix Canticum Novum avec « Apocalypsis » pour choeur et piano

Voici ce que la musicologue Ariane Couture avait à dire sur l'oeuvre :
"La première pièce lauréate est _Apocalypse_ d’Arzhel Morel basée sur le dernier livre du Nouveau Testament. Des extraits des vingt-deux chapitres de l’Apocalypse biblique forment le texte pour explorer trois thèmes narratifs : la révélation, le jugement dernier et le monde nouveau. Cette pièce dramatique, dans le sens où elle externalise une théâtralité, tire son inspiration à la fois des Dies Irae classiques et de la musique de film macabre de Danny Elfman. À la suite de l’introduction au piano ou un ostinato établit la tonalité de la mineur, les voix entonnent le « Kyrie Eleison » dans un pianissimo d’une grande douceur qui prend de plus en plus de volume sonore. La section suivante annonce la venue du Seigneur dans une clameur d’abord timide et grave qui prend de plus en plus d’ampleur. La musique se coule ensuite dans une section lyrique au rythme ternaire mettant les voix de soprano en valeur. Le jugement dernier est représenté par une puissante homorythmie aux voix masculines, rejointes par les voix féminines dans une remarquable écriture harmonique. À la suite d’un profond silence, la pièce se conclut dans un sentiment d’apaisement et de réconfort"
[ Ariane Couture, 2025. ] 

 

Dernière pièce composée

Un extrait de ma dernière pièce composée dans le cadre de cours privés avec le compositeur Benoît Groulx. Inspirée par le brouillard matinal, cette pièce exprime une calme tempête.

Prix Platinum (1ère place) pour meilleure pièce orchestrale et prix Or (2ème place) pour meilleure composition originale avec « La Valse du lac gelé ».


    « La Valse du lac gelé »
est une pièce musicale simple et délicate. Inspirée par l'élégance fluide et les mouvements imprévisibles des patineurs glissant sur un lac gelé, cette œuvre explore le lien entre le geste physique et la texture sonore. À travers un travail subtil sur le timbre, le rythme et les dynamiques, évocation d'un tableau hivernal en mouvement, à mi-chemin entre l’impressionnisme musical et le récit poétique.

    L’introduction s’ouvre avec une légèreté aérienne, rappelant la brise froide qui caresse la surface du lac encore désert à l’aube d’une journée d’hiver ensoleillée. Progressivement, le paysage s’anime : des motifs plus marqués apparaissent, imitant l’approche timide des premiers enfants qui s’aventurent sur la glace, leurs pas hésitants évoqués par de légères dissonances. La musique devient alors plus dense, plus festive, avec des variations d’intensité qui traduisent la joie, l’élan, mais aussi le chaos maîtrisé d’un espace partagé.

    Comme dans tout ballet hivernal, un événement inattendu vient rompre momentanément l’harmonie : une chute, discrètement annoncée par une rupture de motif ou une brève suspension dans la trame sonore avant que la valse ne reprenne de plus belle, emportant l’auditeur dans une dernière arabesque collective.

    « La Valse du lac gelé » est ainsi une ode musicale à la beauté du mouvement, à la poésie des instants simples, et à cette magie propre aux matins glacés où la nature et l’enfance se rejoignent dans une danse éphémère.